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21 juin 2024

Votre mollet est soudainement devenu sensible, rouge, chaud, et semble gonflé ? Ces symptômes pourraient signaler une phlébite. Elle risque, à terme, de se transformer en embolie pulmonaire : la détecter rapidement est donc crucial.

 

Pourriez-vous reconnaître une phlébite ? Cette affection est redoutée lorsqu’on prend l’avion, mais on n’en connaît pourtant pas toujours les signes ! Aussi appelée thrombose veineuse, la phlébite se caractérise par la formation d’un caillot sanguin. Elle peut être superficielle si elle touche une petite veine, ou profonde si elle se trouve dans des veines plus importantes. Dans neuf cas sur dix, elle se manifeste au niveau de la jambe. Cependant, même si la phlébite est traitable, il est essentiel de consulter rapidement. Le caillot a des risques de se faire emporter par la circulation sanguine et d’atterrir dans les artères pulmonaires, pouvant causer une embolie pulmonaire. Savoir détecter rapidement les signes de la phlébite est donc important pour prendre des mesures appropriées.

 

Les symptômes à connaître

Votre mollet est sensible lorsque vous le contractez, il devient rouge, chaud et gonfle… ces symptômes sont typiques d’une phlébite. Cette affection se caractérise par la formation d’un caillot sanguin, aussi appelé thrombus, dans une veine profonde, généralement dans la jambe. Les symptômes de la phlébite peuvent varier, mais les signes les plus courants incluent une sensibilité accrue du mollet lors de la contraction musculaire, une impression de lourdeur et de chaleur, des rougeurs et un gonflement de la zone touchée qui peut devenir bleuâtre. Mais parfois, ces symptômes ne sont pas présents, et le seul signe peut être que le mollet où siège la phlébite devient plus gros que l’autre.

 

Les traitements de la phlébite

Heureusement, une fois diagnostiquée, la phlébite n’est pas difficile à traiter. Si elle est superficielle, il est conseillé de prendre du repos et de surélever la jambe atteinte en appliquant des compresses. Des antidouleurs peuvent être prescrits en attendant que la maladie passe. En cas d’atteinte plus profonde, le médecin peut prescrire des médicaments anticoagulants en injections ou par voie orale, dans le but de favoriser la dissolution des caillots, ainsi que le port de bas de contention. Dans certains cas, une opération peut être nécessaire pour retirer les caillots. Enfin, pour les personnes touchées par des phlébites à répétition, le médecin peut conseiller une ablation chirurgicale de la partie de la veine qui est touchée, que l’on appelle stripping.

 

Quels facteurs augmentent le risque de phlébite ? 
• L’immobilité prolongée : lors d’un long vol en avion, d’une hospitalisation, un travail de bureau assis ou simplement un mode de vie sédentaire, pensez à vous lever régulièrement si possible. 
• Des antécédents familiaux de phlébite : il existe une prédisposition génétique qui accroît la probabilité de caillots. Si c’est votre cas, il est important d’en informer votre médecin, qui vous donnera des recommandations adaptées.
• Une opération récente : les interventions chirurgicales, en particulier celles qui impliquent l’immobilisation des membres inférieurs ou du pied, peuvent entraîner une stagnation du sang, favorisant ainsi la formation de caillots.
• Certaines maladies auto-immunes : le lupus ou la polyarthrite rhumatoïde perturbent le système immunitaire et la coagulation sanguine.
• Le tabagisme : fumer altère la fonction vasculaire et augmente le risque de formation de caillots sanguins.
• Les contraceptifs oraux et hormones : la pilule, le patch, l’anneau ou le stérilet hormonal ainsi que les thérapies hormonales, en particulier chez les femmes fumeuses, peuvent accroître le risque de phlébite.
• La grossesse : celle-ci entraîne des changements hormonaux. Ajouté à la pression accrue sur les veines, cela peut augmenter le risque de formation de caillots sanguins.

 

 

Source France Mutualité - Justine Ferrari


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